LE THAIPOOSAM CAVADEE

Fête religieuse de la purification, le Thaïpoosam Cavadee est célébré par la communauté Tamoul. Cette célébration a lieu en Janvier ou début Février et met fin à dix jours de sacrifices, de jeûne et d’abstinence en purification du corps et de l’âme. 

Cette célébration a lieu en hommage au dieu Muruga qui est le dernier fils de Shiva et de Shakti. Il est le dieu de l’amour, de la jeunesse, de la beauté de la compassion. La légende raconte que le sage Agattyâr avait ordonné à Idumban de lui ramener les deux sommets du mont Kaïlash.  Sur sa route Idumban rencontra Muruga et ils se battirent. Muruga transperça Idumban de sa lance, mais très impressionné par sa bravoure, il le ressuscita. Muruga déclara alors que toute personne faisant preuve de la même détermination obtiendrait sa bénédiction  Son Vel, lance grâce à laquelle il a vaincu le mal est symbolisé  par les aiguilles avec lesquelles les fidèles se transpercent et le Cavadee, structure en bois et bambous symbolise le voyage d’Idemban portant les deux cimes de la montagne accrochées à un bâton.

Pour la célébration, le Cavadee est décoré de plumes de paon, de statuettes religieuses, de fruits et de fleurs et des récipients contenant du lait sont accrochés à la structure. Le jour de la fête les pélerins se rendent au temple puis partent en procession vers le point d’eau le plus proche afin de prendre un bain sacré.  Les dévots qui portent le Cavadee sont ceux qui veulent expier leurs péchés par la souffrance ou ceux qui veulent montrer leur ferveur au dieu Muruga. Ils se transpercent les joues, la langue ou le dos d’aiguilles ou de crochets afin d’obtenir pardon et purification.  Après le bain sacré les pélerins traversent le village en priant, chantant et dansant et ce faisant entrent dans une sorte de transe. De retour au temple les prières continuent et le lait transporté pendant la procession est versé sur la statue Muruga. Les aiguilles et crochets sont alors retirés. 

La coutume veut que la journée s’achève par le partage d’un plat végétarien, le Arusuvai, incluant saveurs salées, amères, aigres, acides et sucrées pour rappeler que la vie, bien qu’étant faite de hauts et de bas, peut être harmonieuse.

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